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Devant la diversité des cas de figure (extensions, aménagements, rénovations lourdes …), la DDT a transmis un document résumant les différents cas de figure et les obligations réglementaires correspondantes :

Constructions_et_extensions

 

Amenagements

On peut regretter que ce soit la vision « urbaniste » qui l’ait emportée sur la vision « thermicienne ». En effet, dès lors qu’il n’y a aucun travail de construction proprement dit, la RT2012 ne s’applique jamais. Au contraire, dès qu’il y a une création de bâtiment de plus de 30 %, on va être soumis à la RT2012.

Cela signifie par exemple qu’une extension de 30m² sur une maison de 80m² sera intégralement soumise à la RT2012, avec toutes les complications que cela peut engendrer (changement de système de chauffage et/ou d’ECS par exemple, voir ce billet …), alors qu’une création d’un collectif de 400 m² de 5 logements dans une ruine avec quatre murs et un toit ne sera pas soumise à la RT 2012, et ne sera soumise qu’à la RT Existant (donc performance thermique imposée plutôt médiocre). D’un point de vue thermique, il aurait été beaucoup plus pertinent de faire l’inverse.

Espérons que la future RT Existant se révélera à la hauteur et empêchera la création de logements sous isolés comme cela peut encore avoir lieu dans le cas de gros travaux d’aménagements.